Deuxième région de Gendarmerie
Les efforts du Colonel Serge Ouédraogo récompensés
Le 29 Novembre 2011 dernier, le stade Georges Namoano de la deuxième région militaire à Bobo-Dsso a abrité la cérémonie de décoration de 133 militaires et du Colonel Serge Ouédraogo, Commandant la deuxième région de Gendarmerie de Bobo-Dsso.
Il n’est un secret pour personne pour se rendre à l’évidence que des militaires et autres corps de défense et de sécurité burkinabé sont déployés chaque année dans des opérations de maintient de la paix dans le cadre de la CEDEAO et de l’Union africaine. C’est à ce titre que ces 134 militaires et autres forces de défense et de sécurité ont été décorés.
Le Commandant de la place d’Armés de Bobo-Dsso, le Colonel Raboyinga Kaboré a invité à cette occasion les récipiendaires à plus d’ardeur au travail pour le rayonnement de l’armée burkinabé. Et comme il fallait s’y attendre, les derniers bruits de bottes des mutins se sont invités aux débats. Et à cet effet, il a demandé à ces hommes d’avoir toujours à l’esprit le respect des valeurs intrinsèques de l’armée burkinabé.
Le colonel Serge Ouédraogo, Commandant la deuxième région de Gendarmerie, à quant à lui reçu sa médaille de l’attaché de défense française près de l’ambassade de France au Burkina, le Lieutenant- Colonel Jean-Jacques Luciani au nom du ministre de la défense française.
Encadré
A la fin de la cérémonie nous avons tendu notre micro au Lieutenant-colonel Jean-Jacques Luciani et au Colonel Serge Alain Ouédraogo.
Lisez-plutôt leurs commentaires :
Lt-Colonel Jean-Jacques Luciani, attaché de défense près de l’ambassade de France au Burkina et Chef de la mission de Coopération de défense.
Tout d’abord je tiens à remercier les autorités militaires burkinabé de m’avoir invité à cette cérémonie de remise de décoration commémorative à des engagements au titre des opérations de maintien de la paix qui, je le rappelle souligne l’effort tout particulier du Burkina Faso dans le cadre de son engagement aux opérations de maintien de la paix que ce soit sous l’égide de la CEDEAO, de l’Union africaine ou des Nations Unies.
La coopération française participe à la formation de certains contingents qui sont déployés au titre des opérations de maintien de la paix. C’est le cas en ce moment d’une formation au profit d’un escadron de gendarmerie mobile qui devrait être déployé dans les semaines à venir au Darfour.
La coopération militaire avec le Burkina Faso est ancienne et a toujours été très dense. Nous avons en partenariat avec les forces nationales qui nous permet de conduire avec les différentes autorités burkinabés à un certain nombre d’actions au profit des différentes composantes. Ces actions sont dans le domaine de la formation plus particulièrement mais aussi à un appui à la réorganisation des différentes structures comme l’armée de l’air, l’armée de terre, mais aussi de la Gendarmerie. Ce matin, le fait d’avoir remis une décoration au Colonel Serge Alain Ouédraogo est un signe tout particulier de cette relation qui existe entre la France et le Burkina Faso au titre des différentes actions de coopération que nous menons. C’est un lien très fort au niveau des Etats, mais sur le terrain c’est aussi un lien très fort entre les hommes et ce lien particulier qui existe entre les hommes pour développer les différents projets de coopération qui font qu’aujourd’hui j’ai pu remettre cette décoration au titre du Ministre français de la défense au Colonel Serge Alain Ouédraogo.
Le Colonel Serge Alain Ouédraogo
« Pour cette décoration, je tiens à remercier les autorités française et tous ceux qui ont contribué à ce que cette décoration soit consacrée à ma modeste personne. D’abord je dédie cette médaille à mes parents, ma mère et à mon prédécesseur pour m’avoir appris le sens de la responsabilité, le travail bien fait et surtout le respect des valeurs de la morale. Je pense que c’est tous ces mérites qui ont été reconnus au niveau des autorités françaises et qui ont jugé bon de m’offrir cette médaille pour traduire leur gratitude et leur reconnaissance. Et aussi témoigner le lien de coopération qui existe entre la France et le Burkina et par-dessus tous les liens de solidarité et de confraternité qui existent entre les armées française et burkinabé et en particulier entre les deux Gendarmeries.
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